Le ministère de l’Education vient de rendre public le nombre de places disponibles au profit des futurs élèves dans les 54 établissements pilotes. Ces établissements accueilleront les lauréats des concours de “Sixième“ et de “Neuvième” pour l’année scolaire 2024-2025.
Pour les élèves qui vont réussir au concours de la “Sixième”, le ministère offre une capacité de 3.850 places dans les 28 collèges pilotes répartis à travers le pays. Il existe 6 collèges qui ont un régime de demi-pension. Ils se situent dans les gouvernorats du Grand-Tunis. La capacité totale dans ces collèges est de 975 «pilotistes».
1.950 places pour le Grand-Tunis
Dans le reste des autres gouvernorats, les 22 collèges pilotes dispensent un régime de pension complète. Concernant le nombre de places offertes dans les lycées pilotes, on en compte 3.750 dont 975 pour les gouvernorats du Grand-Tunis. Comme pour les collèges, le régime adopté est celui de la demi-pension tandis que dans les autres gouvernorats c’est la pension complète.
Sur un autre plan, le ministère rappelle les conditions d’admission dans ces établissements pilotes. Cette question a suscité une grande polémique surtout que certains ministres avaient dérogé aux conditions strictes en permettant à certains élèves d’intégrer ces établissements. Le débat avait concerné, surtout, les quotas non achevés, faute de candidats répondant aux critères de sélection. Ainsi, on est descendu en dessous du seuil fixé.
Conditions exigées
Il est utile, toutefois, de préciser les conditions exigées pour être admis dans l’un de ces établissements pilotes. L’un des critères principaux est le non redoublement dans son cursus scolaire. L’âge du candidat pour le collège pilote ne doit pas dépasser 13 ans à la date du 15 septembre de l’année du concours. L’âge du candidat au lycée pilote, quant à lui, ne doit pas dépasser les 15 ans à la date du 15 septembre de l’année du concours. Les participants au concours seront classés par ordre de mérite parmi ceux qui ont une moyenne égale ou supérieure à 15/20. Les postes offerts seront pourvus jusqu’à épuisement. Selon cette procédure, il est possible de ne pas admettre un candidat même s’il répond aux critères si le nombre de places est épuisé. En tout cas, c’est le ministère qui peut intervenir pour aplanir les différentes éventualités qui peuvent survenir.